Construction du Surmoi :
A partir du Moi, se construit le Surmoi, auquel Sigmund Freud accorde trois fonctions : « La conscience morale correspond au rôle de censeur, d’interdit, de jugement moral, rôle que tient le Surmoi par rapport au Moi. Elle est à l’origine du sentiment de culpabilité. Une de ces fonctions inclut la fonction d’idéal, qui est essentielle pour le développement psychologique.
Fonction d’autoconservation :
La fonction d’auto-observation permet de régler les rapports entre le Moi et l’Idéal du Moi. Une trop grande distance entre ces deux instances est souvent à l’origine de sentiments de honte ou d’infériorité. Lorsque l’individu se perçoit comme éloigné de ses aspirations idéales, il peut développer une critique intérieure. Sévère, cette dernière peut considérablement nuire à son estime de soi. Cette dynamique peut également engendrer une anxiété persistante, rendant difficile l’acceptation de soi. Pour atténuer ces sentiments, il est crucial de favoriser une auto-observation bienveillante. Cela permet ainsi une réconciliation progressive entre le Moi et l’Idéal du Moi. Cela conduit à une meilleure intégration de ses désirs et de ses réalités personnelles.
Fonction d’idéal :
La fonction d’Idéal est plus précisément la fonction de l’Idéal du Moi. Cette distinction nous permet de considérer l’Idéal du Moi comme une instance différenciée du Surmoi. Elle aurait sa propre fonction, même si nous devons toujours considérer ces deux instances comme étant nées du complexe d’Œdipe. Elles sont comme un couple, pourrait-on dire, de « frères jumeaux ».
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.