La phobie d’impulsion correspond bel et bien à un TOC à thème d’interdiction dans lequel le sujet craint de commettre par impulsion un acte illégal, immoral, dangereux ou délétère pour lui-même ou pour autrui.
Ainsi, certains TOC peuvent prendre l’apparence d’une pensée sur une action redoutable à exécuter (tuer son mari ou ses parents, se poignarder l’œil droit, se jeter dans le vide) qui va entraîner un rituel et un comportement d’évitement (hauteur, fenêtres ouvertes, couteaux).
On parle parfois de « phobie d’impulsion », cependant, la phobie d’impulsion est désignée comme TOC, ce n’est pas une phobie. En effet, elle appartient au domaine des TOC on adapte par conséquent le traitement de ce type de trouble. A propos des pensées irréalistes, hors de toute forme de psychose, on admet que les personnes souffrant de TOC ne passent jamais à l’acte. Elles sont au contraire souvent terrifiées à l’idée d’avoir ce type de pensée. Elles ont oublié qu’avoir des idées fantaisistes, originales ou très étranges est un processus normal de l’intelligence humaine. Une fois encore, il est essentiel d’employer la thérapie cognitive en insistant sur ce point et sur le fait qu’il est normal de ne pas contrôler ses pensées.
Exemple de TOC d’impulsion :
1) La peur de se jeter dans le vide
2) La peur de tomber : acrophobie.
3) La peur d’étrangler son conjoint ou ses parents.
4) La peur de se poignarder ou de se percer l’œil.
5) La peur d’avoir eu des attouchements avec des enfants.
Ces TOC d’impulsions entraineront surtout des comportements d’évitement, de vérification des lieux ou auprès de l’entourage. Pour diminuer leur impact sur la vie sociale, et sur le fonctionnement global de l’individu, il convient d’adapter la psychothérapie spécifiquement à chaque patient, en prenant compte du degré d’intensité de la phobie. Pour cela, les formations proposées par l’EFPP donnent les clés nécessaires à ce type de suivi thérapeutique (cf. les formations de TCC et d’hypnose, par exemple).