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La phobie sociale traitée grâce à l’hypnose

Le DSM 5 définit la phobie sociale comme une peur persistante et intense, d’une ou plusieurs situations sociales ou de performance, dans laquelle l’individu est exposé à des personnes non familières, ou à l’éventuelle observation attentive d’autrui. Ces personnes craignent d’agir d’une façon embarrassante, humiliante, ou de montrer des symptômes anxieux. Elles ont aussi peur d’être jugées négativement par autrui.

Ceci les conduit à éviter les présentations en public, les congrès professionnels, les cours à l’école, ou à l’université ; parfois les soirées et les conversations prolongées. Il ne faut pas confondre la phobie sociale avec la timidité, l’introversion ou le fait d’être réservé, qui sont des traits normaux de la personnalité et ne requiert à ce titre aucun traitement.

La phobie sociale présente plusieurs modalités :

  • Peur de parler en public (réunion, conférence, classe).
  • Peur de parler à des personnes en autorité (employeur, professeur).
  • Peur d’exprimer ses besoins.
  • Peur de dire « non ».
  • Incapacité à répondre à des critiques ou des insultes.
  • Peur des rendez-vous romantiques.

D’un point de vue épistémologique, la prévalence des troubles anxieux est de 21% pour la vie et 15% sur un an en France. Cela signifie qu’au moins 20% des français ont manifesté un trouble anxieux au cours de leur vie.

La prévalence de la phobie sociale est quant à elle de 4.7% sur la vie entière en France, de 12.1% sur la vie entière aux USA et 7.1% sur un an.

La répartition en fonction de la sévérité est la suivante :

  • 29.9% ont une gêne sévère (éviction totale et/ou anxiété intense dans des lieux sociaux : réunion, classe, soirée).
  • 38.8% ont une gêne modérée.
  • 31.3% ont une gêne légère.
  • 9.1% des adolescents (13-18 ans) présente une phobie sociale aux USA et 1.3% avec une gêne sévère.

Les formation certifiantes de l’EFPP, telles que l’hypnose et la TCC, permettent de travailler sur cette problématique, en vue d’obtenir des avancées considérables sur la psychothérapie.

Sources : (ESEmed/MHEDEA, 2000 ; HARVARD MEDICAL SCHOOL, 2007 ; LEPINE et al.,2005 ; Merikangas et al.,2010 ; NCS, 2017).