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La psychologie sociale et les maladies mentales

Stanley Milgram était professeur de psychologie sociale à Yale, aux États-Unis. En 1960, il réalise avec son équipe une expérience afin de mieux comprendre le phénomène nazi qui s’est déroulé durant la Seconde Guerre Mondiale, où des êtres humains ont été acteurs d’un génocide antisémite.

Ces bourreaux étaient-ils tous des psychopathes sanguinaires ou bien y avait-il derrière leurs actes un phénomène d’influence sociale ?

Milgram a émis l’hypothèse selon laquelle les meurtres qu’ils ont commis résultaient de leur soumission à une autorité (le 3ème Reich à l’époque) et non, d’un trouble de la personnalité qu’ils auraient eu tous en commun.

Il s’est alors demandé jusqu’à quel niveau d’obéissance pouvait aller un individu dirigé par une autorité qu’il jugeait légitime. Il s’est aussi demandé quel processus menait à un maintien de cette obéissance ?

A cette époque, on ne connaissait pas ce qu’était la maladie mentale, et c’est dans les superstitions et les croyances que l’on puisait les explications du comportement bizarre que présentaient les malades mentaux.

Pendant l’Antiquité et au Moyen-Age, on considérait que la maladie mentale était la conséquence de forces surnaturelles ou divines : on pensait que les malades mentaux étaient des personnes ayant fauté et ayant reçu un châtiment divin, voire qu’il s’agissait de sorcières que l’on brûlait sur les bûchers.

Sans rapport avec la maladie mentale, se posait à cette période le problème de la lèpre qui était une maladie incurable. Les lépreux étaient parqués dans des « léproseries ».

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