« Les violences sexuelles restent une problématique sociétale prégnante en 2017 : 40 000 plaintes déposées, tandis que la dernière enquête de victimation estimait quant à elle que 777 000 personnes avaient été victimes de violences sexuelles.»
Delarue, JM. et al. (2018).
Les auteurs de violences sexuelles sur mineurs et sur majeurs identifiés sont intra-familiaux, extra-familiaux, adolescents, exhibitionnistes, membres du clergé, etc.
Les violences sexuelles recouvrent une interaction pluridisciplinaire issue du champ judiciaire, médical, psychologique et social.
En France, le Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation (SPIP) inclue les Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC) dans le référentiel de la méthodologie des SPIP.
Quels sont les enjeux et les pratiques des Thérapies Comportementales et Cognitives destinées aux auteurs de violences sexuelles ?
L’approche thérapeutique repose sur les théories qui découlent de la sexologie et du comportementalisme, qui étudie les comportements sexuels déviants.
Selon Vanderstukken et Benbouriche, les TCC considèrent « l’agression sexuelle comme un comportement acquis résultant d’une interaction dysfonctionnelle entre comportements, pensées et émotions. »
La formation certifiante en TCC, dispensée en e-learning à la E-Faculté de Psychologie et de Psychanalyse (EFPP) basée à Aix-en-Provence, présente le déficit et les distorsions cognitives des auteurs de violences sexuelles. L’intérêt de la thérapie dans l’identification et la restructuration de ces distorsions cognitives est mise en exergue.
