Le fantasme est une conception qui interagit entre le Moi et la réalité. La grande problématique du fantasme est que son interprétation se fait par l’intermédiaire de la cognition : il y a donc une grande capacité à inventer. Cette constellation d’idées est pour autant inévitable, et propre à l’espèce humaine.
La fantasmatisation est un mécanisme de défense. Il existe deux types de fantasmatisation : le phantasme est inconscient, alors que le fantasme est conscient. Tous deux sont liés à une idée consciente refoulée (par exemple le fait de tuer la belle-mère), ou généralisés à tout le corps sous forme de pulsion.
Le fantasme vient du stade oral, lorsque l’enfant s’aperçoit que sa mère s’absente (c’est très angoissant pour lui). L’individu garde donc en mémoire les perceptions sensorielles de ces moments aux côtés de sa mère. Lorsque le scénario est réel et conscient, on parle de fantasme. Si la mère apparaît à chaque fois que l’enfant pleur, il ne sera pas capable de gérer sa frustration et sera capricieux. Il ne prendra pas non plus l’habitude de fantasmer en cas de besoin. Or, le fantasme est indispensable et peut déboucher sur la sublimation : un autre mécanisme de défense.
Ce mécanisme, très énergivore pour tout un chacun, est étudié en détails au sein de plusieurs formations proposées par l’EFPP : la psychanalyse comme la criminologie. Voici également le lien des conférences Psicologia.
