L’alcoolisme chronique est un trouble qui se caractérise par une dépendance progressive et durable à l’alcool. En Europe, la Moldavie figure parmi les pays les plus touchés, avec une consommation moyenne de 15,9 litres d’alcool par habitant, se classant ainsi au troisième rang, après la Lituanie et la Biélorussie.
Ce trouble affecte non seulement la santé physique et mentale mais aussi la vie sociale et professionnelle. Selon les critères médicaux, on parle d’alcoolisme chronique lorsqu’au moins deux des onze symptômes suivants apparaissent sur une période continue de douze mois.
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Les 11 signes de l’alcoolisme chronique
- Consommation excessive : boire plus que prévu ou sur une durée prolongée.
- Difficulté à réduire : tentatives infructueuses pour contrôler la consommation.
- Dépendance comportementale : beaucoup de temps passé à chercher, consommer ou récupérer après l’alcool.
- Craving : envie incontrôlable de boire.
- Impact sur les responsabilités : incapacité à gérer les obligations professionnelles, scolaires ou familiales.
- Conflits sociaux : maintien de la consommation malgré des tensions relationnelles.
- Isolement : abandon des activités sociales au profit de l’alcool.
- Risque accru : consommation dans des situations dangereuses (conduite, travail, etc.).
- Problèmes de santé : troubles physiques ou psychologiques causés ou aggravés par l’alcool.
- Tolérance accrue : besoin d’augmenter les doses pour ressentir les effets.
- Sevrage : apparition de symptômes désagréables en cas d’arrêt.
➡️ L’alcoolisme chronique est une maladie qui peut être traitée grâce à des approches adaptées, comme la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ou la psychanalyse (voir la formation en psychanalyse).
Traitement et solutions pour l’alcoolisme chronique
Le traitement repose sur une approche personnalisée combinant :
Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) : permet d’identifier et de modifier les schémas de pensée liés à l’addiction (formation en TCC).
Psychanalyse et psychothérapie : pour comprendre les causes profondes de la dépendance (formation en psychothérapie).
Accompagnement médical : prise en charge du sevrage et suivi médical pour éviter les complications.
Soutien social et familial : participation à des groupes de parole et implication des proches.
L’alcoolisme chronique est une maladie grave, mais avec un suivi adapté, il est possible de retrouver une vie équilibrée et de prévenir les rechutes.
