Sélectionner une page
Accueil 9 Psychopraticien 9 L’attention : A quelle réalité est-on attentif ?

L’attention : A quelle réalité est-on attentif ?

L’attention est une fonction du cerveau qui permet la sélection des informations à traiter au détriment du reste. Il existe dans l’environnement un nombre incalculable de ressources et stimulations. L’attention serait une forme de filtre pour certains psychologues, d’autres diront que c’est la clarté de ce qui est dans l’environnement.

James pense que c’est prendre possession par l’esprit sous une forme claire et vivante d’éléments et d’objets par une suite de pensées. Retirer certains objets permet de traiter plus efficacement d’autres objets. Utiliser 50% de notre attention sur une lecture, il ne reste que la moitié de nos capacités pour regarder un piéton qui traverse une rue. La qualité de l’attention déteint ainsi sur la performance à réaliser une tâche.

L’attention a un rôle critique dans la mémoire de travail : apprentissage, engagement dans une tâche. Toute activité nouvelle ou moins familière demandera plus de ressources attentionnelles qu’une tâche automatique. L’attention peut ainsi être passive ou automatique.

Les biais cognitifs sont fréquents :

Le raisonnement est la fonction cognitive supérieure, impliquée dans la résolution de problème et la prise de décisions. Il existe le raisonnement prédictif à partir d’informations et règles vraies et réelles. La démarche est dite hypothético-déductive, puis elle est validée par des calculs. Le raisonnement inductif fait le sens inverse, car on part d’une observation réelle pour déterminer la règle. Les erreurs de raisonnement et de logique sont fréquentes : on parle de biais cognitifs.

Les interprétations dysfonctionnelles vont créer des troubles mentaux divers. Ces dernières sont multiples : réalistes, prédictives, catastrophiques, négatives, délirantes… Les biais cognitifs témoignent quant à eux d’un écart avec la réalité : inférence arbitraire, sur-généralisation, dichotomie tout ou rien… Il est possible de prédire les erreurs du raisonnement humain, bien que ce soit difficile.

La neuroscience est une discipline complémentaire à la psychologie : elle permet de comprendre les mécanismes physiologiques qui interfèrent avec le fonctionnement psychique. L’EFPP vous met donc à disposition de nombreuses ressources en neuroscience.