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Le désir du psychanalyste

Il faut souligner que Jacques Lacan quand il cesse de parler d’intersubjectivité n’en maintient pas moins que le désir de l’homme c’est le désir de l’autre, mais cette fois-ci au sens subjectif du génitif. S’il n’est plus conçu sur le mode de la réciprocité quel est-il ? Et peut-il y avoir reconnaissance si l’autre n’est pas un sujet ?

Le désir n’a pas d’autres objets que le signifiant de sa reconnaissance et on se demande alors quelles conséquences a la rencontre d’un tel signifiant pour le sujet. Et puis on apprend qu’il ne s’agit pas d’un signifiant qui serait énonçable mais qu’il s’agit de l’objet  »a ».

Lacan dit ceci : « Admettons, si cela a un sens, qu’il parvienne à quelque chose du sujet inconscient, qu’il y parvienne en tant que signifiant de sa reconnaissance, vœu de le rencontrer, et bien ce qui se passe alors c’est que le sujet n’est plus là. Il est passé du côté du  »a ».

Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.