Les jeux psychologiques sont douloureux pour tous les partenaires. Inconscients, ils répondent à des insatisfactions.
Eric Berne propose des alternatives :
1) Prendre conscience du jeu grâce à une série d’interrogations. Il convient de se demander quelle est la posture dans le triangle dramatique de Karpman.
2) Ignorer le jeu en incitant l’interlocuteur à exprimer ses attentes. Cela revient à ne pas prendre de rôle dans le triangle dramatique de Karpman.
3) Dévoiler le jeu en maîtrisant ses mécanismes et en décodant les messages implicites des premières transactions.
4) Jouer le jeu sans aller jusqu’à la finalité car l’émotionnel n’est pas engagé.
5) Jouer des jeux alternatifs de moindre intensité en usant de certains degrés pour ne pas aller trop loin.
6) Bloquer le jeu grâce à une transaction croisée avec l’État du Moi adulte, dès l’amorce.
John JAMES développe le jeu avec une série de questions visant à découvrir les modèles.
D’autres approches existent en vue d’identifier rapidement le triangle de Karpman. Cela permet de sortir du schéma automatique et répétitif. Ce triangle dramatique explique les attitudes de chaque interlocuteur : victime-persécuteur-sauveur. Leurs présence indique qu’il y a une invitation ou que vous êtes déjà tombé dans le jeu psychologique.
La victime dépend du sauveur ou du persécuteur, le sauveur aide quant à lui la victime, et le persécuteur canalise ses propres craintes en les imposant aux autres.
La communication non violente permet d’éviter ce jeu, grâce à l’observation, les sentiments les besoins, les demandes… Cette communication propose une formulation « parce que je » et vise à accepter de prendre la responsabilité de ses sentiments.
Cette thématique est abordée par la formation d’analyse transactionnelle, au sein de l’EFPP.