Le langage est un élément de communication : il est émotionnel. Il y a toujours une intention positive derrière chaque comportement. L’émotion influence quant à elle le langage. Cette manifestation psychique est un mouvement qui revêt aussi bien le versant positif que négatif. Elle témoigne d’un besoin, et mène à une réaction ou à une action. Si la pensée entre en jeu, le sujet agira après réflexion : c’est le meilleur moyen de vivre l’émotion. En cas d’omission de prendre en compte la pensée, l’individu réagira spontanément et rapidement : la réponse ne sera pas optimale. Exprimer ses émotions permet de le réguler.
La communication non violente prend en compte le langage et l’écoute comme ayant des impacts majeurs sur les interactions sociales. Cette notion permet l’intégration différente du monde environnant. La relation entre les deux individus est donc non violente, et les quatre étapes pour mener à cela sont : observer, exprimer ses sentiments, ses besoins et formuler sa demande. L’ordre précédent n’est pas le fruit du hasard, mais il est chronologique.
Pour une communication efficace, il convient de réguler les émotions puis de clarifier notre intention. En sophrologie, la pratique vise à avoir conscience de son langage. Elle permet de gagner en conscience corporelle, en sensations et en sentiments positifs. Apprendre la régulation émotionnelle permet de relâcher son corps et d’évacuer les tensions. Revenir à l’instant présent permet d’être à l’écoute de ses besoins fondamentaux. La sophrologie est une discipline qui aide de cette manière à cultiver son intention positive et à adopter une posture efficace pour faire face à l’environnement. Opter pour un langage pertinent mène enfin vers la voie de l’affirmation de soi, vers l’empathie et l’optimisme.
Cette thématique est abordée par la formation de sophrologie, organisée par Séverine Michaud, au sein de l’EFPP.