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Le Moi est clivé

Deux parties du Moi, séparées par clivage, s’opposant l’une à l’autre : l’une correspond au Moi–sujet, l’autre correspond à la partie du Moi identifié à l’objet introjecté. La première dirige sa critique contre la seconde confondu avec l’objet. Le sadisme du Surmoi envers le Moi mélancolique et le résultat de la projection de la haine du Moi envers l’objet attribué au Surmoi et retournée contre le Moi.

On rejoint la version Kleinienne, qui veut que la vérité du surmoi chez l’enfant et sans rapport avec la sévérité des parents. Ce qui est intériorisé par l’enfant, c’est une image de parents sur laquelle l’enfant à projeter ses propres pulsions destructrices. En analyse, l’auto destructive Vitae de l’analysant peut être interprété comme le résultat de la projection de son agressivité envers l’analyste, retourner contre le Moi de l’analysant, le confondant avec l’objet analyste introjectée. Encore une fois, le conflit entre le Moi et l’objet se transforme en conflit intrapsychique.

La notion de clivage du Moi est introduite comme mécanisme de défense contre la perte de l’objet, suite à l’introjection de l’objet perdu. On a une forme de déni de la réalité comme défense (au départ lié à la psychose). Le déni dans ce cas n’est que partiel (idem dans la perversion) défense contre la psychose.

Les dangers en fonction de l’âge :

  • Naissance
  • Perte de la mère
  • Perte du phallus (pénis)
  • Perte de l’amour de l’objet
  • Perte de l’amour du surmoi

Cette thématique est abordée par la formation de psychopraticien, proposée par l’EFPP, depuis Aix en Provence. La rediffusion des cours directs est disponible sur la plateforme EFPP Campus, dans la rubrique associée. Tout inscrit pourra dès lors rediffuser les visioconférences à sa convenance, et ce, pendant toute la durée de sa formation.