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Le rôle du système d’inhibition comportementale

Les quatre entités fonctionnelles du système d’inhibition comportementale sont les suivantes :

1) Le cortex frontal est particulièrement développé chez l’Homme en comparaison des autres primates. Il est sollicité dans la planification des actions, la régulation émotionnelle, l’inhibition de réponses automatiques et les stratégies de réaction.

2) L’hippocampe est quant à lui impliqué dans les processus de la mémoire et la formation de souvenirs à longs termes.

3) L’amygdale inclut de son côté les processus des émotions négatives telles que la peur et la colère.

4) Le système limbique, lui, regroupe aussi certaines de ces structures à l’origine des émotions telles que le plaisir, la récompense et la peur.

Ces entités provoquent une inhibition du comportement en cours et induisent l’anxiété. Elles augmentent le niveau de vigilance et déclenchent par voie nerveuse sympathique, la sécrétion d’adrénaline par les médullosurrénales.

La production critique d’adrénaline, et les réactions végétatives qui en découlent, vont être à l’origine des symptômes de l’anxiété comme la tachycardie, la sudation, l’augmentation du tonus musculaire et des phénomènes chimiques indirects comme l’augmentation de l’oxygène sanguin, voire une diminution du CO2. Ses symptômes sont aussi éprouvés par tous lors de l’activité sportive, comme le fait de courir. L’adrénaline va aussi être secrétée en plus grande quantité dans les efforts physiques.

Voici le rôle et l’utilité de chacun de ces symptômes :

1) La tachycardie augmente l’apport sanguin et donc l’oxygène et le glucose nécessaires au fonctionnement des muscles.

2) La sudation accentue un échange thermique favorable à la diminution de la température corporelle. La transpiration permet alors de refroidir son corps pour le maintenir à la bonne température.

3) L’augmentation du tonus musculaire en rapprochant le niveau d’activité musculaire de celui du seuil de la contraction permet une réactivité efficace, afin de d’entreprendre plus rapidement un mouvement. La réponse primaire est une action qui découle d’un contexte de menace réelle ou non. Cette réponse peut aboutir à un comportement de combat ou de fuite.

L’évolution a ainsi fait apparaître l’anxiété chez les humains dans l’intérêt de la survie de l’individu et de l’espèce. Elle permet donc aux personnes de réagir promptement et efficacement face à un danger, mais elle peut aussi parfois s’avérer inadaptée à notre civilisation moderne. De fait, notre société a progressé plus vite que notre physiologie, notre corps. Il donc important de bien souligner cette idée : l’anxiété est un mécanisme de protection physiologique. L’hypnose serait dès lors une approche intéressante pour revivre des états inconfortables et limiter à l’avenir leurs effets handicapants. 

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