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Une unique zone érogène laisse place à deux zones, que sont les sphincters anal et vésical. Il apprend peu à peu à se retenir pour la miction et la défécation. Il découvre les notions de plaisir et d’interdit, et comprend qu’il a un pouvoir sur sa mère. Il est désormais dans l’action et prend un malin plaisir à générer certaines réactions chez sa mère (décider de déféquer quelques minutes après avoir quitté le domicile familial). 

Vient ensuite le stade phallique aux alentours des 2/3 ans. A cette période, l’enfant reconnaît les deux sexes : c’est une condition indispensable à l’ouverture sur le complexe d’œdipe. Cette phase est un tournant pour être en mesure de s’identifier au parent de même sexe (si hétérosexualité) et de sexe opposé (si homosexualité). La construction psychique se joue également à ce moment-là. La zone érogène tend désormais sur le sexe, féminin ou masculin. 

Après le stade phallique, arrive le complexe d’œdipe. Inégalement ressenti et vécu entre les filles et les garçons, il s’exprime grossièrement par une passion pour le parent de sexe opposé, et une rivalité inavouée envers le parent de même sexe. En d’autres termes, cela équivaut à “je désire mon père et je rivalise ma mère” pour une fillette, et “je désire ma mère et entre en rivalité avec mon père” pour le petit garçon. Tout ce processus est inconscient. 

La phase de latence arrive ensuite entre les 7 ans et les 10/12 ans de l’enfant. La sexualité infantile de l’enfant est au repos, en latence. Sa libido est investie dans l’intéressement envers d’autres thématiques et est orientée vers la curiosité du monde extérieur. 

Cette phase aboutit ensuite sur l’ultime phase du développement libidinal : la phase génital. Elle englobe l’adolescence, car c’est le moment où les pulsions sexuelles se réveillent. Autrui devient alors l’objet de désirs et de fantasmes.

Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de psychopraticien.