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Le stockage de la violence et des pulsions agressives

Quelles souffrances sont transmises dans un coup, un cri, une insulte, une objectisation, un déni d’existence ? Quelles bases identitaires, constructions imaginaires ou symboliques favorisent la pulsion qui défend et détruit alors qu’elle pourrait se développer positivement ?


Silences, abandons, maltraitances, trahison, renoncement, blessures, et douleurs constituent autant de plaies qui laissent une trace, une cicatrice, un témoin qui marque une réalité : le trauma


La niche affective dans laquelle sont stockées les pulsions de conservation et la violence fondamentale de chaque être humain, est très dense. Loin de justifier la violence, prendre en compte la manière dont elle s’est tissée, c’est aussi envisager quelles sont les lois qui régissent la réalité psychique d’un individu. Cela forme les recommandations d’accueil, d’éducation et d’accompagnement des enfants, comme l’a fait la première cellule, il y a des millions d’années. Sortir du sentiment inconfortable et trouver des recours dans l’environnement est possible et recherché pour se développer, se différencier, se séparer, renoncer à la toute-puissance, et mieux vivre la perte ou le manque

Quelle est la stratégie utilisée pour atteindre cette finalité ? Que peut-on dire à son patient ? Quelle réalité qui ne soit pas didactique ou conceptuelle, mais ajustée au réel de la fureur, accompagnerait cette violence, la folie , les vies écornées ou dévastées par les autres ?

L’attention est une manière de regarder, d’identifier l’enfant craintif, ses gestes brusques, les mots qui blessent, les jeux qui ne trouvent d’autres issus que d’être réduits au rien , les conflits, l’ego lésé, laissé à vif, le défaut de reconnaissance de la tendresse, de la disponibilité, du faire semblant. Autant de marqueurs d’une clinique qui se fait signifiante de l’impossibilité pour l’enfant d’identifier ou d’introjecter ce qui dans l’adulte peut créer un espace transitionnel, ni trop proche du réel, ni symbiote par excès au risque de rendre impossible les deuils de l’individuation et leur violence incontournable. 

Ce sujet est abordé par un regroupement organisé par l’EFPP, à Aix en Provence. La rediffusion est disponible sur la plateforme de cours du centre de formations e-learning, dans la rubrique « Regroupement« . Tout inscrit pourra dès lors rediffuser les conférences à sa convenance, et ce, pendant toute la durée de sa formation.