Accueil 9 Psychopathologie de l'enfant et de l'adulte 9 Le syndrome de Peter Pan vécu par Mickaël Jackson

Le syndrome de Peter Pan vécu par Mickaël Jackson

La figure identificatoire, qu’elle soit la mère ou le père, donne la volonté de grandir et de ressembler à un modèle connu et fréquenté. On cherche ainsi à savoir pourquoi les figures parentales du même sexe n’ont pas fait office de figure identificatoire, chez l’enfant qui révèle un trouble du développement. C’est en particulier ce que va renseigner une des problématiques liées à une fixation. Le thérapeute va également chercher à savoir pourquoi un membre de l’entourage n’a pas non plus réussi à faire office de substitut. Dans la fixation on va alors explorer la relation à la mère.

Michael Jackson a été diagnostiqué avec le Syndrome de Peter Pan. Dans ses interviews, il avait une voix d’enfant. Il y a eu également des diagnostics de dysmorphophobie sur son nez en particulier, d’où les multiples opérations pour affiner ce dernier. Il aimait énormément les contes de fées, les enfants, comme si lui-même en était un. Il a n’avait aucun problème à dormir avec des enfants car il se sentait enfant. Il a été accusé de pédophilie, mais a toujours été disculpé. De plus, il était le cinquième des neuf enfants. Il vivait dans un milieu modeste, sa mère s’occupait de tout et travaillait même pour arrondir les fins de mois. Elle était témoin de Jéhovah, et élevait ses enfants de sorte qu’ils n’aient pas le droit d’avoir des amis. Le père n’était pas d’accord avec cela. Michael jouait alors à la guitare, ce qui lui permettait de se narcissiser, de s’extérioriser et de pallier les difficultés et interdictions relationnelles. Il semblerait qu’il ait commencé à jouer avec ses frères vers 6 ans. Le père les mettait tous en compétition pour être le meilleur. Sa carrière professionnelle débute donc à 11 ans, grâce aux Jackson Five. Malgré sa notoriété, il refusait pertinemment de grandir, au point d’en faire des cauchemars, et d’avoir des troubles du sommeil, en plus de ses complexes physiques. Il était le plus petit de la troupe, et empruntait en plus des comportements hyper dociles, ce qui n’arrangeait en rien son entrée dans le milieu des adultes. Son surnom de Bambi n’était alors pas anodin : il a donc fixé par évitement et phobie envers le monde des adultes.

Cette thématique est abordée par la formation de psychopraticien, proposée par l’EFPP, depuis Aix en Provence. La rediffusion des cours directs est disponible sur la plateforme EFPP Campus, dans la rubrique associée. Tout inscrit pourra dès lors rediffuser les visioconférences à sa convenance, et ce, pendant toute la durée de sa formation.

Ne manquez rien de notre Blog!

* indique "obligatoire"