« On va me licencier », « Je vais avoir un cancer », « Mon mari va me tromper », « Ma femme va me quitter », « Je n’aurai pas assez d’argent », « Mes enfants vont être malades », « Mes parents vont mourir », « Je vais être seul », « Je vais rester au chômage », « Mes enfants ne vont pas réussir »… Tant de pensées catastrophes qui conditionnent le TAG. Quelles en sont les caractéristiques ?
Le DSM 5 définit le trouble anxieux généralisé, ou TAG, comme un état d’anxiété et d’inquiétude chronique, avec appréhension excessive au sujet d’un certain nombre d’événements ou d’activités :
- Le travail.
- Les relations sentimentales.
- La santé.
- La famille.
- Les performances scolaires.
- Les finances.
Cet état d’anxiété chronique dure plus longtemps que les périodes sans anxiété. Il doit perdurer au moins six mois. Le TAG peut s’accompagner de fatigue, d’irritabilité, de tensions musculaires, et/ou de difficultés de concentration.
D’un point de vue épistémologique, la fréquence des troubles anxieux est de 21% sur une durée de vie, et 15% sur un an en France. Cela signifie qu’au moins 20% des français ont manifesté au moins un trouble anxieux au cours de leur vie.
La prévalence du TAG :
- 6% sur la vie entière en France
- 2.3% sur la vie entière en Corée du Sud
- 2.8% sur la vie entière en Europe
- 4-6% sur la vie entière aux USA (Kessler, 2005)
Cette prévalence varie donc selon les pays. On peut donc supposer que la survenue du TAG, dépend au moins en partie de la société dans laquelle évolue les patients.
Contrairement aux phobies ou TOC, le TAG ne se centre pas sur un objet ou une situation, mais sur des évènements plus abstraits (licenciement, divorce, maladie).
Le trouble anxieux généralisé évolue de manière chronique, et constitue une toile de fond psychologique qui est présente dans le quotidien du patient. Il sera donc utile d’enseigner au patient deux méthodes de relaxation plus approfondies, telles que la relaxation vagale ou respiratoire.
Le TAG peut être traité grâce à de nombreuses approches thérapeutiques, telles que l’hypnose, la TCC. Les formations proposées par l’EFPP se veulent certifiantes et complètes pour donner les ressources nécessaires à ses stagiaires. Le futur thérapeute pourra dès lors exposer son patient à des situations apaisantes tout au long de son suivi.
Sources : (CHO, 2007 ; ESEMeD,2004 ; LEPINE, 2005).