Gérer ses émotions, sa frustration est possible grâce aux fonctions exécutives, qui sont un ensemble de processus cognitifs qui vont permettre un contrôle du comportement et des pensées : élaboration de stratégie, capacité d’adaptation, action, surveillance du déroulement d’une action et l’analyse du résultat obtenu. Cela offre la possibilité de concevoir un but et d’adapter sa réponse, si cela est nécessaire.
Il existe plusieurs fonctions exécutives comme le contrôle de l’attention (conduire en mode manuel et piler quand un piéton traverse la route). La flexibilité mentale permet de passer d’une opération cognitive à une autre, par désengagement d’une tâche pour passer à une autre. L’inhibition cognitive offre la capacité de résistance des stimuli non pertinents ou qui ne correspondent pas à l’état d’esprit du moment. L’inhibition de réponse permet de réprimer les impulsions ou les comportements naturels ou dominants se produisant en réponse d’un stimuli pour montrer un comportement plus approprié, comme le fait de réguler ses émotions, anxiété et colère. Cette fonction est altérée dans les TDAH et les addictions aux drogues avec forte dépendance. La planification demande la capacité d’organiser à l’avance les étapes, le temps et les moyens nécessaires à la réalisation d’un objectif. Les fonctions exécutives sont donc de haut niveau pour gérer les tâches complexes, et pour mener des problèmes abstraits comme c’est le cas avec la physique théorique.
Le cortex pré frontal représente un tiers de la masse du cerveau, et c’est la zone la plus évoluée de tous les primates : elle est présente chez les êtres humains. Qu’en est-il des synapses et de leur connectivité ? Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein des ressources en neurosciences, disponibles à tous les stagiaires inscrits au centre de formation.
