Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) sont des pensées, des impulsions ou des images récurrentes et persistantes qui sont perçues, à un certain moment au cours de la perturbation, comme intrusives et inappropriées. Elles causent également une anxiété marquée, ou une sensation de détresse chez le patient. Ces dernières peuvent conduire à des rituels ou à des comportements répétitifs, que la personne se sent pousser à effectuer dans le but de diminuer l’anxiété. Depuis la classification DSM-5 de 2013, les TOC ne font plus partie des troubles anxieux.
Le stress post traumatique intervient quand un individu qui a été exposé à un événement traumatique et développe des symptômes d’anxiété avec réminiscence involontaire et répétitive de l’événement (flashback), une vigilance accrue, des épisodes nocturnes de cauchemars, une détresse psychique ou des réactions physiologiques lorsqu’il est en présence de stimuli évoquant l’événement traumatisant et une attitude d’évitement des stimuli associés à cet événement. Depuis la classification DSM-5 de 2013, il ne fait plus partie des troubles anxieux, au même titre que les TOC.
Les addictions se définissent comme étant une impossibilité de contrôler un comportement de consommation de substance (« tabac », « alcool », « héroïne », cocaïne, « speedball », « crystal méthamphétamine », « crocodile »), et ce en dépit des conséquences négatives pour le consommateur, ou son entourage. Les conséquences peuvent être corporelles, financières, familiales (GOODMAN, 2008). Il faut également ajouter les addictions à un comportement non lié à une substance comme le jeu d’argent et le pari, les réseaux sociaux, les sites pornographiques… Il y a donc des addictions aux substances et des addictions sans substances.
Il est important de noter que le terme « d’addiction à internet » est à bannir, car internet est un outil impliquant des notions, et des activités trop larges au même titre qu’une grande médiathèque. Par ailleurs, ce terme peut être instrumentalisé par des corps politiques, afin de justifier une régulation rigide et limitante de tout l’internet, ce qui serait préjudiciable pour l’humanité. En effet, Internet est un lieu de libre expression et une bibliothèque sans fin. Il doit demeurer libre et accessible à tous pour la création, le développement humain, et le partage des connaissances. On parlera donc plus d’addictions aux jeux en réseaux, ou aux sites pornographiques.
Les pathologies mentionnées précédemment sont fréquentes au sein de la société moderne. Les connaître permet ainsi de les reconnaître lorsqu’un patient vient consulter. Il s’agira ensuite d’étayer son suivi psychothérapeutique en conséquence. Les formations de l’EFPP sont dès lors faites pour cela.
