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Les sexothérapies

Il existe plusieurs types de prises en charge sexothérapeutiques selon le principe de l’obédience. Les premières sont celles de Masters et Johnson, dans les années 1970. Les thérapies intégratives ont ensuite pris le pas, regroupant différents sous-types.

La première personne qui les a mis en place est Hélène Kaplan. Puis dans les années 1990 apparaissent les traitements contre les troubles de l’érection, et les chirurgies. Ensuite, les TCC ont été appliquées aux problématiques sexuelles. Dans les thérapies comportementales et cognitives, on ne parle plus de symptômes mais d’un problème sexuel que l’on traitera en travaillant sur le futur (il n’est pas pour autant interdit de travailler sur le passé). Les méthodes de pleine conscience ou mindfulness sont également utilisées. Les thérapies systémiques impliquent de travailler sur un système, ce dernier étant en recherche d’équilibre. Dans un système, il y a une interaction entre les différents protagonistes, qui visent tout un chacun la bonne santé du couple.

Il peut arriver qu’il y ait des symptômes à bascule : une femme consulte initialement pour des problèmes de vaginisme et une fois la thématique réglée, c’est au tour de l’homme de révéler des problèmes d’érection. Dans ce type de cas clinique, le sexothérapeute va réellement devoir travailler sur l’interaction dans ce système.

Les thérapies brèves vont viser des solutions rapides à des problèmes actuels ; c’est l’inverse des approches psychanalytiques. La caractéristique brève concerne le type de prise en charge : PNL, hypnose, EMDR, et la thérapie orientée sur les solutions. Enfin, il existe aussi toutes les thérapies sexocorporelles, issues de deux grands courants de pensée : le trans-culturalisme et les massages typiquement occidentaux.

Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de sexothérapeute.