La composante comportementale : l’objectif de cette composante est de modifier les comportements observables (verbaux ou moteurs). Elle repose sur le corpus théorique des modèles d’apprentissage tels que le conditionnement classique (ou répondant) Pavlovien, le conditionnement opérant Skinnérien et l’apprentissage social de Bandura.
La composante cognitive : la composante cognitive cible les erreurs dans la manière dont un individu traite l’information perçue. Il s’agit pour le thérapeute de rendre le patient conscient de l’aspect très subjectif de ce que les situations vécues suscitent en lui. Pour ce faire, le thérapeute va apprendre au patient à repérer ce qu’il se dit dans différentes situations difficiles afin d’identifier le type d’erreurs qui contribuent à filtrer les éléments perçus. Le travail porte sur le repérage des croyances profondes de l’individu sur lui, les autres et le monde.
La composante émotionnelle : les comportements, les pensées et les émotions sont en interactions constantes. Les émotions qui traversent l’individu favorisent certaines réponses comportementales au détriment d’autres. La composante émotionnelle est abordée par le biais d’un travail spécifique portant sur les capacités à repérer, tolérer les émotions difficiles. La capacité à identifier explicitement les émotions favorise quant à elle la possibilité de mettre en place des réponses stratégiques, c’est-à-dire des réponses comportementales plus fonctionnelles que les réponses automatiques.
Ce sujet est abordé par un regroupement organisé par l’EFPP, à Aix en Provence. La rediffusion est disponible sur la plateforme de cours du centre de formations e-learning, dans la rubrique « Regroupement« . Tout inscrit pourra dès lors rediffuser les conférences à sa convenance, et ce, pendant toute la durée de sa formation.