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Les trois fonctions du jeu

La première fonction du jeu est compensatrice. L’enfant peut alors imaginer des actions irréalisables dans la réalité. Cela peut être lié à la mise en place de mécanismes de défense. L’objectif étant de décharger les angoisses et pulsions.

La seconde fonction du jeu est liquidatrice. Elle exprime des tensions pénibles ou désagréables avec des poupées qui se font couper les cheveux.

La troisième fonction du jeu est anticipatrice. Chez les enfants de plus de 3 ans, il est possible d’anticiper les peurs et les angoisses, et de les dissiper grâce au jeu. À travers le dessin ou les constructions, il y a une révélation indirecte des peurs et des ouvertures de l’enfant envers le monde. Si la maison a beaucoup d’ouvertures (fenêtres, portes…), cela montre que le petit humain est ouvert au monde. Une cheminée qui ne fume pas exprime par ailleurs une envie d’ouverture mais un obstacle, et l’impossibilité de le faire. Enfin, les couleurs sont liées à l’affirmation de l’enfant.

Entre 20 semaines et 40 semaines, le stade sensori-moteur et le jeu vont permettre au bébé de s’adapter aux stimuli de l’environnement. L’enfant va comprendre les types d’actions qu’il peut avoir sur des objets. Un enfant entre 2 ans et 7 ans va nous permettre de mener des investigations sur sa manière de jouer car le jeu montre son aspect cognitif significatif.

Différent du jeu, le test du bonhomme de GOODENOUGH est destiné aux enfants de moins de 10 ans. De fait, passé cet âge, le dessin est utilisé comme une projection de son accès au monde. Si l’enfant de 10 ans n’est pas mature cela peut fonctionner. On demande à l’enfant qu’il fasse un beau bonhomme, car plus il représente un dessin avec des détails, plus cela représente sa vie quotidienne et ses interprétations. Le test sert à calculer l’âge mental de l’enfant et les représentations du monde environnant. Des cases permettent de noter si les éléments et critères sont présents ou absents : on coche la case associée à l’élément présent sur le dessin de l’enfant.

Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de psychopraticien.

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