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Les troubles de la pensée

La première séance vise à faire l’anamnèse. On prévoit 1h30 alors que les autres séances dureront 45 minutes. Pour penser le soin, il est nécessaire de pouvoir nommer les choses, initialement pour soi, mais aussi pour soutenir la pensée du patient au-devant de ses difficultés. Pour cela, il existe un vocable spécifique à la psychologie et à la psychiatrie qui répond d’une réalité comportementale, empirique, ou s’appuyant sur la récurrence de certains discours rapportés au cours des âges.

Le répertoire de sémiologie qui va suivre n’est pas exhaustif et pour cause qu’il serait pléthorique et répondant davantage à une réalité intra-hospitalière qu’à une pratique libérale. La sémiologie correspond ainsi à une partie de la médecine qui étudie les symptômes et les signes cliniques traduisant la lésion d’un organe ou le trouble d’une fonction.

La pensée est l’ensemble des opérations intellectuelles qui permettent de comprendre les objets et les relations et d’accéder à la connaissance du monde. Ces opérations sont principalement l’imagination, le jugement et le raisonnement. La pensée peut être perturbée dans son développement, son déroulement ou son contenu. Le trouble de la pensée est fréquent en pathologie psychiatrique. Il se voit surtout dans les troubles psychotiques et il permet, avec d’autres signes accompagnateurs, une orientation diagnostique. De plus, le traitement adéquat est efficace. Les limites sont qu’aucun des troubles de la pensée ne possède de valeur pathognomonique.

Il existe plusieurs troubles du rythme de la pensée. La tachypsychie est une accélération du rythme de la pensée. Au premier stade, l’hyperactivité est intellectuelle est dite productive : l’efficience est conservée et améliorée grâce à l’augmentation de l’idéation, l’inventivité, la richesse des associations idéiques et imaginaires. A un stade évolué, l’hyperactivité intellectuelle devient improductive, l’afflux excessif d’idées ne permet pas leur utilisation en raison des associations superficielles et digressives répétées.

Cette thématique est traitée par l’EFPP.