Le DSM-5 définit l’attaque de panique comme un épisode intense et critique d’angoisse. Ce phénomène survient de manière inattendue et s’accompagne de plusieurs signes, tels que :
- Tachycardie
- Palpitations
- Sudation
- Tremblements
- Sensation de manquer d’air
- Sensation de suffocation
- Douleur thoracique
- Nausée ou gêne abdominale
- Sensation d’instabilité
- Sensation de fourmillement (paresthésie)
- Frissons ou bouffées de chaleur
- Sensation d’irréalité (déréalisation) ou de détachement de soi (dépersonnalisation)
- Peur de perdre le contrôle, de devenir fou ou de mourir
Qu’est-ce que le trouble panique ?
Le trouble panique (TP) se caractérise par des attaques de panique récurrentes et inattendues, accompagnées d’une crainte de nouvelles attaques. Ces épisodes surviennent au moins une fois par mois. De plus, le trouble panique est souvent associé à l’agoraphobie. En raison de cette peur, le patient devient très vigilant face aux symptômes d’anxiété. Il redoute des épisodes de panique et peut interpréter des sensations normales comme des signes d’une nouvelle attaque.
Prévalence des troubles anxieux en France
En France, la fréquence des troubles anxieux est de 21 % sur une durée de vie et de 15 % sur une année. Cela signifie qu’au moins 20 % des Français ont souffert d’un trouble anxieux au cours de leur vie. En ce qui concerne le trouble panique, sa prévalence est de 1,2 % sur un an et de 3 % sur la vie entière.
Différences avec d’autres troubles
Contrairement aux phobies ou aux TOC, le TP ne se concentre pas sur un objet ou une situation spécifiques. Au lieu de cela, il porte sur des sensations internes ou intéroceptives. En conséquence, il peut être bénéfique d’enseigner aux patients des méthodes de relaxation comme la relaxation vagale ou respiratoire, ainsi que la relaxation musculaire progressive de Jacobson ou le training autogène de Schultz. De plus, la méditation pleine conscience peut également être très utile.
Rôle des praticiens dans le traitement
La fréquence des troubles et attaques de panique souligne l’importance d’une bonne connaissance de cette pathologie. Les praticiens ayant suivi une formation à l’EFPP sont formés pour appréhender ces troubles et aider leurs patients efficacement. Ils peuvent également proposer des thérapies comme la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ou des techniques d’hypnose.
Conclusion
Les troubles paniques et les attaques de paniques représentent des problèmes d’anxiété difficiles. Cependant, grâce à une meilleure compréhension des mécanismes et à des approches thérapeutiques efficaces, les individus peuvent apprendre à gérer leurs symptômes et ainsi améliorer leur qualité de vie.