Dans les années 1880-1900, à l’époque de la fondation de la psychanalyse, les hystériques sont avec les neurasthéniques, les cas les plus connus et les plus traités en psychiatrie.
Les premiers cas cliniques, en psychanalyse, sont de nature hystérique et Jean-Martin Charcot avait décrit à la Salpétrière le modèle de la « grande hystérie » très spectaculaire se manifestant par des crises de tétanie, des attitudes clownesques et théâtrales, des cris et des pleurs.
Mais selon Sigmund Freud et Josef Breuer, l’hystérie correspond à un tableau clinique très divers : paralysie des membres, maux de tête, douleurs au ventre, bégaiements et parfois même hallucinations.
A partir des années 30, le tableau de la « grande hystérie » a quasiment disparu, Le terme prend une acceptation plus large et plus vague pour finir par disparaître du vocabulaire officiel de la psychiatrie. On parle désormais de « personnalité hystérique ».
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.