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Note générale sur les mécanismes de défense

Les mécanismes de défense sont des opérations mentales involontaires et inconscientes qui contribuent à atténuer les tensions internes et externes. Les concepts d’organisation défensive, de style défensif, décrivant des combinaisons de mécanismes de défense, relativement stable et caractéristique de la personnalité d’un sujet, apparaissent une dimension majeure du fonctionnement de la personnalité, du normal au pathologique.

Les études sur les mécanismes de défense ont conquis l’intérêt des cliniciens, largement en dehors du champ psychanalytique. Cependant, la fidélité et la validité insuffisantes des moyens d’évaluation limitent encore les études empiriques de la relation des mécanismes de défenses avec la santé psychologique ainsi que des utilisations thérapeutiques de ces concepts.

Notre résilience, notre capacité à faire face aux tensions, aux conflits, aux dangers perçus à l’intérieur de nous ou dans le monde extérieur, mobilise deux types d’opérations mentales, les mécanismes de défense et les processus de coping.

  1. Les mécanismes de défense sont des processus mentaux automatiques, qui s’activent en dehors du contrôle de la volonté et dont l’action demeure inconsciente, le sujet pouvant au mieux percevoir le résultat de leurs interventions et s’en étonner éventuellement.
  2. Au contraire, les processus de coping, mot traduit en français par stratégies d’adaptation ou processus de maîtrise, sont des opérations mentales volontaires par lesquelles le sujet choisit délibérément une réponse à un problème interne ou externe.


La classification la plus habituelle distingue les défenses matures, les défenses névrotiques ou intermédiaires et les défenses immatures en fonction de leur niveau adaptatif.

  1. Les défenses matures contribuent à la santé psychique et physique.
  2. Les défenses névrotiques d’abord liées aux névroses où elles sont prédominantes sont maintenant plutôt appelées défenses intermédiaires car elles sont utilisées par chacun d’entre nous.
  3. Les défenses immatures, quand elles prédominent, sont liées aux troubles de la personnalité, aux troubles psychiatriques, comme les dépressions graves ou les psychoses.

    Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de psychopraticien