Le parallèle entre la dépendance affective et les TCA révèle comment une personne anorexique gère ses émotions. Elle utilise l’amaigrissement et son corps pour modifier son état émotionnel. Selon P. Aulagnier, ce comportement entraîne souvent la suppression des sentiments. À ce stade, l’individu désinvestit les relations et évite le désir, ce qui crée une ambivalence instable liée à des sensations primitives.
Souvent, la personne anorexique perçoit les relations comme menaçantes. Elle ressent la séparation de l’objet et son autonomie comme sources d’angoisse. Ces relations, autrefois positives, deviennent dangereuses pour son équilibre et sa sécurité émotionnelle.
De plus, la sensorialité subit des changements. L’objet ne structure plus l’expérience vécue. En conséquence, cela peut entraîner des états dépressifs. Au lieu de créer quelque chose de nouveau dans les relations (1+1=3), les intrusions et la violence psychique bloquent cette possibilité. Ainsi, cela laisse place à une psyché stérile.
Les liens toxiques empêchent les individus d’avancer. Ces liaisons figent les personnes et les empêchent de former de nouvelles connexions. Cela encourage également la dés-objectalisation. La compulsion de répétition rappelle un objet devenu persécuteur, qui évoque un aspect de ce différent désormais hors d’atteinte.
Ce sujet essentiel sera abordé lors d’un regroupement organisé par l’EFPP à Aix-en-Provence. Vous pourrez revoir la rediffusion sur la plateforme e-learning d’EFPP dans la section « Regroupement ». De plus, les participants peuvent revoir les conférences pendant toute la durée de leur formation, y compris des sessions sur la formation en psychanalyste et des formations spécifiques comme celle sur la TCC. Pour approfondir vos connaissances sur les TCA et le sport, consultez cet article.
