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Pourquoi mettre en place les « mille premiers jours » ?

Le choix des « mille premiers jours » débute d’après l’OMS à partir du 4e mois, alors que Boris Cyrulnik parle du stade pré conception de l’enfant, où la relation du couple influence d’ores et déjà le développement de l’enfant. Une niche sensorielle s’organiserait de ce fait avant la naissance. Une femme qui n’a connu aucune embûche apparente mettra son enfant au monde dans de meilleures conditions.

Le milieu de vie des parents structurant le contexte d’arrivée du nourrisson, prendre soin des mille premiers jours de l’enfant, avant même sa conception, optimisera son développement post-accouchement et limitera les facteurs de stress et de mal-être auquel il sera soumis tout au long de sa vie.

Schématiquement, Boris Cyrulnik propose une prise en charge 300 jours avant la grossesse, pendant les 9 mois de grossesse, 300 jours dans les bras maternels et les 300 derniers jours avant de parler pour la première fois. Quelle que soit la culture, les 20e et 30e mois ouvrent à la parole.

Dans le ventre maternel, l’enfant ressent toutes les émotions de sa mère, c’est pourquoi les violences conjugales impactent indirectement l’embryon et le fœtus. Les sécrétions émotionnelles modifient le fonctionnement cérébral, en particulier en raison du cortisol présent dans le liquide amniotique. En déglutissant le liquide amniotique, on observe que l’anneau limbique de l’enfant sera atrophié à la naissance : l’enfant a tout autant vécu l’histoire de sa mère, et il en porte le poids.

Les mille premiers jours permettent donc d’acquérir des facteurs de protection ou de vulnérabilité selon la structure des milieux verbaux, corporels, interactionnels de tout le système, en particulier avec la mère. En l’occurrence, ⅓ des enfants arrive au monde avec une grande vulnérabilité : ils partent avec plus d’obstacles à surmonter avant même de commencer à vivre. Les figures parentales doivent de ce fait présenter le monde aux enfants, de la manière la plus sécure qui soit.

La formation certifiante de psychopraticien vous propose un an de psychopathologie de l’enfant, avant d’appréhender la psychopathologie de l’adulte sur la seconde année de formation. En l’occurrence, les mille premiers jours seront traités et détaillés par l’EFPP.