Le climat anxiogène ambiant implique que les parents soient stressés et qu’ils transmettent ce sentiment à leur enfant. Son développement ne commençant pas le jour de la naissance, le processus débute bel et bien avant la grossesse. De ce fait, pendant les mille premiers jours de l’enfant, il existe un bouillonnement synaptique qui rend le psychisme de ce dernier très malléable. Il peut donc être très facilement traumatisable, mais les traumas peuvent être tout autant rattrapables.
La possibilité de prendre le congé paternité de 12 semaines implique de les poser durant la première année. C’est un temps important pour s’habituer à l’arrivée du bébé, pour créer la famille, prendre de nouvelles marques… C’est également un moment riche en exploration pour les parents, qui ont chacun leur rôle et leur impact sur le développement de l’enfant. La présence du père entre deux crises de pleurs lui permettra enfin d’avoir accès aux jolis moments.
La mère, éprouvée par l’accouchement, peut faire une dépression post-partum. Ce nombre est croissant, et différent du post-partum blues car la dépression peut intervenir dans l’année qui suit, pas seulement les jours qui bordent l’accouchement. Apparaît de plus la dépression pré-partum, ce qui montre l’importance d’épauler la mère et l’enfant dans les premiers temps de la vie du nourrisson.
Cette thématique sera abordée par la formation certifiante d’aide à la parentalité, dirigée par le pédiatre Edwige Antier, et proposée par l’EFPP.
