La réalité virtuelle et la réalité augmentée constituent un nouveau paradigme d’interaction privilégié entre l’humain et l’ordinateur. Quels en sont les mécanismes ? En quoi l’utilisateur est-il un participant actif ?
Au XXI siècle, l’une des définitions de la réalité virtuelle est la suivante : ensemble de matériel technologique permettant aux individus d’interagir efficacement et en temps réel avec un environnement tridimensionnel géré par ordinateur ; ceci à l’aide de leurs compétences et de leur sens naturels (MCCLOY & STONE, 2001).
L’utilisateur ne voit pas la réalité, il ne regarde que les images produites par l’ordinateur et diffusées par l’écran, le visiocasque étant totalement opaque et fermé.
La réalité augmentée se base quant à elle sur une technologie impliquant des lunettes ou des visières transparentes offrant une superposition de la réalité objective. Pour cela, des verres transparents, ou un recours à la présentation en temps réel d’une vidéo de l’environnement objectif est nécessaire. Ainsi, la réalité virtuelle utilise des éléments produits par ordinateur grâce à l’incrustation d’images ou d’objets virtuels dans les verres ou la vidéo. Dans certains cas, il ne s’agit pas de verres transparents, mais d’un écran de téléphone portable qui diffuse la vidéo de la réalité objective. Celle-ci est prise par la caméra de ce même portable, à laquelle se surajoute en temps réel des objets en 3D.
La réalité augmentée, est accessible via des applications sur smartphones évolués. Ceci permet au joueur de voir se superposer des informations en 3D par-dessus les images réelles filmés par la caméra du téléphone portable.
D’un point de vue philosophique, la réalité augmentée est rattachée au mouvement du transhumanisme, car elle améliore les caractéristiques de l’individu en rajoutant des informations que ce dernier ne perçoit pas naturellement (MALBOS ET AL., 2017).
Certaines lunettes, entièrement autonomes, contiennent un ordinateur produisant des informations s’affichant sous forme de menu, ou d’objets de synthèse. La réalité augmentée implique dès lors la superposition de la réalité avec des éléments produits par ordinateur. Cet effet génère des objets virtuels dont la perspective tient aussi compte de la position de l’utilisateur simulant ainsi un hologramme, on parle alors de réalité mixte.
La thérapie par exposition à la réalité virtuelle peut être complémentaire à la formation de praticien en hypnose. Bon nombre de stagiaires EFPP ont la volonté de de se former à d’autres pratiques pour augmenter leur domaine de compétences.
