Le microbiote (ensemble des micro-organismes intestinaux) peut avoir une influence sur la dépression. La libération de certaines substances inflammatoires, du fait de la porosité de l’intestin, impacte inévitablement le cerveau. Pour ne rien arranger, la dépression étant rarement isolée, elle est malheureusement souvent associée à la prise de substances addictives telles que l’alcool.
Un régime alimentaire drastique (sans sucre lents, sans sucre rapide) peut être une alternative à la prise de médicaments anti-dépressifs. Ces régimes sont supposés ne pas générer de carences car les aliments autorisés donnent tout ce dont le corps a besoin. Les maux de têtes fréquents ne devenant que très rares, et tous les autres symptômes de la dépression étant diminués. L’équilibre de la flore intestinal est normalement acquis au bout de deux ans.
Une étude menée sur la santé mentale, physique et sur les chances de réinsertion des détenus fait émerger l’importance d’une bonne alimentation, même en prison. Le budget repas de chaque détenu est, certes, restreint, mais il est possible de l’améliorer pour diminuer l’anxiété, la dépression et les troubles de la personnalité. C’est un investissement !
En effet, sur le long terme, le personnel a fait des retours incroyables sur l’estime d’eux même et la santé psychique des prisonniers. Il est, contrairement à ce qu’on pourrait penser, plus coûteux pour l’état de ne pas prendre au sérieux l’alimentation. Les détenus feraient plus d’infractions et récidiveraient, ce qui est un coût supplémentaire, donc pourquoi ne pas modifier certaines origines des troubles du comportements, et donc l’alimentation des prisonniers ?